Prévisibles. Pas mal. Sympathiques. Il y a de ces films qui ne cassent pas trois pattes à un canard mais que l’on aime regarder. Je pourrais faire une liste des rom-com des années 90 mais il me faudrait toute une vie. J’ai donc procédé à une petite sélection de films qui m’ont marqué.

Peur bleue (Deep Blue Sea)

Une histoire de requins génétiquement modifiés par des scientifiques qui espèrent trouver un remède contre la maladie d’Alzheimer. Contre toute attente et à la surprise de tous, l’expérience est un échec. Et les requins cherchent à tuer tout le monde. Ce n’est pas comme si c’était prévisible. Non ?

Film incroyablement cliché mais hautement sympathique, Peur bleue est une succession d’évènements plus prévisibles les uns que les autres. Ce qui le rend touchant à mes yeux. Samuel Lee Jackson se retrouve dans cette histoire invraisemblable qui se déroule dans un laboratoire sous-terrain perdu en plein milieu de l’océan. Le mec endurci par la vie, la scientifique prête à tous les sacrifices pour ses expériences, le civil qui ne comprend pas trop ce qui se passe, les monstres, ils sont tous là.

Evasion (Escape Plan)

De quoi parle-t-on ? D’un expert en sécurité pénitentiaire qui est engagé pour tester la fiabilité d’une prison considérée comme inviolable. Bien entendu, il est le meilleur dans son domaine. Bien entendu, cette mission est un piège. Et bien entendu, il obtient de l’aide de l’intérieur. Sinon, quel est l’intérêt du film ?

Arnold Schwarzenegger. Silvester Stalone. Non, je ne parle pas d’Expandables. Les deux acteurs sont réunis dans Evasion pour le plus grand plaisir des amateurs de films des années 80. Toujours aussi charismatiques, ils nous offrent un beau moment d’action. Et c’est tout ce que leur demande.

Miss Campus (Sydney White)

Une jeune fille, élevée par son père suite à la mort de son père, intègre une université. Véritable garçon manqué, elle ne parvient pas à se mêler aux étudiants les plus populaires et se retrouve avec les exclus. Sept exclus pour être précise. C’est le début d’une lutte qui va l’amener à côtoyer le beau gosse de l’école.

Bon. J’adore ce film. Miss Campus n’est absolument pas le film de l’année 2007. Ou de la décennie. Ne nous voilons pas la face. Pour la petite information, il s’agit d’un remake (très, très, très éloigné) de Blanche-Neige et les Sept nains. Car elle va se lier d’amitié avec sept exclus qui vont tomber amoureux de cette princesse peu orthodoxe.

Underworld

Lycans et vampires se mènent une guerre sans pitié depuis des millénaires. A l’insu des humains qui mènent leur petite vie tranquille. Une vampire, la plus redoutable tueuse de son espèce, succombe un jour au charme d’un humain qui se retrouve mêlé au conflit. Pas de chance pour les deux.

Vampire est synonyme de séduction et de sexualité refoulée. Ce doit être l’une des rasions pour lesquelles il y a souvent des histoires d’amour avec ces êtres mystiques. Dans Underworld, l’héroïne, qui est la meilleure, des meilleures, des meilleures, tombe amoureuse d’un humain et doit choisir son camp. C’est un peu comme si Roméo et Juliette rencontrait Twillight et tout deux faisaient un arrêt chez Resident Evil. N’hésitez donc pas à regarder ce film d’action/d’amour/fantastique avec le plus grand des plaisirs. Mais pas les suites, pas à la hauteur à mon humble avis.

Miss détective (Miss Congeniality)

Véritable agent de terrain qui ne possède pas la moindre once de féminité, un agent du FBI est forcé de prendre part à un concours de Miss USA. Coachée par un relooker, elle doit apprendre à se comporter comme une « vraie dame » pour infiltrer le concours et empêcher un attentat. Mais l’apprentissage s’annonce des plus difficiles.

Sandra Bullock est forte. Pour preuve, elle porte ce film à bout de bras. Elle est d’ailleurs la seule raison de regarder ce film qui nous explique que pour s’accepter, il faut être beau. Ce qui explique le relooking de cette femme incapable de porter des talons, de mettre du maquillage ou de s’épiler. Abomination !

La liste n’est bien entendue pas exhaustive, car les clichés sont aux films ce que le BigMac est au MacDonald. Une tradition.

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