Il y a tant d’animés de qualité qu’il serait impossible de dresser une liste exhaustive. Je vous propose donc une liste de mes dessins animés japonais préférés. Bien sûre cette liste risque d’évoluer au fil du temps, mais à l’heure où j’écris ces mots (avril 2020), elle est ce qu’elle est. Découvrez 8 animés du Japon !

Le garçon et la bête (Bakemono no ko)

Deux êtres de deux mondes différents se rencontrent. Un enfant seul et une bête solitaire, issu pour l’un du monde des humains et pour l’autre du monde des bêtes, se lient d’amitié. Contre toutes attentes, leur amitié improbable va transformer leur vie à jamais.

Non, je ne pleure, pas. C’est la pollution ambiante. Mamoru Hosoda réalise avec Le garçon et la bête une œuvre fantastique qui a remporté plusieurs prix. On oscille entre drame et fil d’aventures dans un mélange savamment calibré qui touche au cœur de bout en bout. Je ne dis pas que j’ai adoré, mais j’ai adoré.

Le conte de la princesse Kaguya (Kaguya-hime no monogatari)

Un couple de paysans découvre un bébé dans un bambou. En grandissant, elle devient une ravissante jeune femme qui attire toutes les convoitises. Les prétendants se bousculent pour obtenir les faveurs de la princesse en réalisant les défis les plus fous.

Une merveille visuelle. C’est la première chose à laquelle j’ai pensé en regardant passer les crédits. Les dessins sont l’une des forces de cet animé, réalisés au fusain. Avec Le conte de la princesse Kaguya de Isao Takahata est l’adaptation réussie d’un conte populaire japonais Le couper de bambou.

Vous pouvez le regardez sur Netflix

Le tombeau des lucioles (Hotaru no haka)

Seconde Guerre Mondiale. Après le bombardement de Kobé. Deux enfants orphelins vont vivre chez leur tante qui leur fait comprendre que leur présence est un fardeau. Ils décident de s’enfui et tentent de survivre par eux-mêmes.

Êtres sensibles, passez votre chemin. Si vous avez des enfants, attendez qu’ils soient couchés. Sortez les mouchoirs, parce que vous allez en avoir besoin. Le tombeau des lucioles d’Isao Takahata est une œuvre semi-autobiographique qui prend littéralement aux tripes. Soyez averti, car vous n’en sortirez pas indemne.

Vous pouvez le regardez sur Netflix

Mon voisin Totoro ( Tonari no Totoro)

Deux petites filles s’installent à la campagne avec leur père dans le but de se rapprocher de leur mère hospitalisée. A cette occasion, elles rencontrent d’étranges créatures, les totoros. Une drôle d’amitié va se nouer entre eux.

Profane que je suis, je n’ai découvert cet animé de Hayao Miyazaki qu’il y a quelques années. Et j’ai adoré. Je comprends tout à fait l’engouement des petits et grands pour Mon voisin Totoro. Touchant et attachant, ce film se regarde encore, encore et encore.

Vous pouvez le regardez sur Netflix

Souvenirs de Marnie (Omoide no Mānī)

Jeune fille solitaire et asthmatique, une jeune fille est envoyée à la campagne pour se reposer. Sur place, elle se balade et fait la connaissance d’une jeune fille avec laquelle elle se lie d’amitié. Mais de drôles d’évènements se produisent autour de cette dernière.

Souvenirs de Marnie est un animé qui n’a pas fait l’unanimité à sa sortie. Pourtant, Hiromasa Yonebayashi a réalisé une très belle œuvre selon moi, où il est question d’amitié et de confiance en soi. Et à l’écoute des paroles de la chanson Fine on the outside de Priscilla Ahn vous comprendrez pourquoi.

Vous pouvez le regardez sur Netflix

Millennium Actress (Sennen joyū)

Un journaliste et son cameraman vont interviewer une ancienne actrice. Recluse et retirée du monde du cinéma, celle-ci accepte néanmoins de se confier à ce fan. Elle lui raconte son histoire et son lien avec une clef, objet auquel elle est grandement attachée.

Une mise en scène fabuleuse. Une histoire originale. Des musiques parfaitement intégrées. Satoshi Kon livre un animé incroyable qui nous tient à haleine de bout en bout. Attendez-vous à être captivé du début à la fin. Un bon conseil : asseyez-vous dans votre canapé et lancez Millennium Actress. Vous ne le regretterez pas.

A silent voice (Eiga koe no katachi)

Des élèves accueillent une nouvelle camarade. Mais celle-ci, sourde, est martyrisée par l’un de ses camarades, qui finit par être ostracisé par les autres. Des années plus tard, il a appris la langue des signes et il veut retrouver la jeune fille.

Naoko Yamada a adapté le manga La Forme de la voix. Soyez prévenu, cet animé est dur. Très dur. Il aborde les thèmes du harcèlement scolaire et de la différence sans faux semblants. On ne cherche pas d’excuses, on n’enjolive pas la réalité. A silent voice est vraiment un animé qu’il faut voir.

Your name (Kimi no na wa)

Deux adolescents se retrouvent liés de la plus étrange des manières. Une fille issue d’une famille traditionaliste qui habite à la campagne change de corps avec un garçon qui vit à Tokyo. Que se passe-t-il ? Est-ce un rêve ou la réalité ?

Wow. L’animation est juste magnifique. L’histoire est vue, vue, vue et revue, mais Makoto Shinkai réussit à rendre le sujet des plus intéressants. Your name est un véritable tour de force visuelle. On se sent immergé au cœur du film. Impossible de détourner les yeux. Et la bande-son, magnifique, ajoute encore à l’émotion.

Si vous ne connaissez rien à l’animation japonaise, cette introduction de 8 animés du Japon vous permettra au moins de mettre un pied à l’étrier !

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3 Comments

  1. Laurine 24 mars 2020 at 15 h 28 min

    Superbe sélection ! Je ne connaissais pas Millennium Actress, je le mets direct sur ma liste 🙂

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    1. Sumyss 24 mars 2020 at 17 h 09 min

      Je l’avais vu au cinéma en séance exclusive. Un chef-d’œuvre.

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  2. Pingback: Lumière sur : 10 films de réalisatrices - Les toiles de la culture

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