Lire est l’un de ces plaisirs simples de la vie dont ne lasse jamais. Le livre est l’un de ses objets que tout le monde possède, que l’on soit un amateur du genre ou pas. De fait, lire est l’une de mes activités préférées. Et même si je ne lis plus autant que dans ma prime jeunesse (hélas), je lis encore très régulièrement. Mais ce n’est plus le livre en tant que tel qui m’intéresse, c’est désormais la variété d’ouvrages proposée. Je vous explique.
La littérature
Il est très difficile de faire son choix dans la jungle des livres qui sortent tous les jours. Et je ne parle pas de la rentrée littéraire ou des lendemains des remises de prix littéraires, lorsque subitement tout le monde vous affirme que le livre qu’il édite est le meilleur. Les maisons d’édition cherchent à vous attirer à coup de bandeaux rédigés par des auteurs célèbres ou de rencontres avec les auteurs. Pour le meilleur et pour le pire.
Mais comment faire son choix ? Comment découvrir l’œuvre qui fera battre son cœur et palpiter son estomac ? Quel auteur parviendra à vous faire sortir de votre zone de confort ? Petits éléments de réponses.
Les blogs littéraires
J’ai commencé récemment à en lire quelques-uns afin de chercher des idées de lecture ou au contraire me conforter dans l’idée d’en esquiver d’autres.
Les réseaux sociaux
On trouve de très bonnes idées sur les réseaux sociaux. Les internautes se montrent toujours prêts à partager leurs coups de cœur. Twitter ou Instagram sont d’excellents moyens d’augmenter la taille de sa pile de livres à lire. La mienne est immense soit dit en passant. De même que la quantité de films et séries que je dois rattraper.
Les auteurs en auto-édition
De nombreux auteurs ne parviennent pas à attirer l’attention des maisons d’édition. Ils se tournent alors vers l’auto-édition ou le crowfounding afin de parvenir à assouvir leurs rêves. Présents sur de nombreuses plateformes, notamment de crowfounding, ils nous proposent, pour un grand nombre d’entre eux, un ouvrage fini en format numérique type e-book. Et la qualité est régulièrement au rendez-vous.
Le bouche-à-oreille
Qui n’a jamais eu un(e) ami(e) qui nous a recommandé un livre à lire ? Ou alors on lit un lire et aussitôt, on en parle autour de soi dans l’espoir de faire connaitre cet ouvrage qui nous a tant plu.
Les livres graphiques
Les comics
Particulièrement appréciés aux États-Unis, patrie de DC Comics et Marvel, les comics connaissent une renaissance depuis une dizaine d’année, depuis le lancement des films de super-héros au cinéma. Vendus à l’origine au format magazine, ils sont désormais également proposés au format bande-dessinée avec une couverture rigide. La conservation est donc facilitée.
Une fois encore, le choix est large, avec des auteurs qui s’associent à des dessinateurs pour nous proposer des œuvres inédites et d’une grande qualité. Batman : The Killing Joke d’Alan Moore (scénario) et Brian Bolland (illustrations) ou Wolverine : Old Man Logan de Mark Millar (scénario) et Steve McNiven (illustrations).
Les romans graphiques
Pour certains, c’est un genre à part de la bande-dessinée. Pour d’autres, c’est la même chose. Les romans graphiques sont, selon Dominique Petifaux, historien français de la bande dessinée, « […] une bande dessinée sans aucune contrainte […]. » Visuellement satisfaisants, ils sont également destinés à un public adulte, car leurs histoires sont beaucoup plus sombres que les bandes-dessinées habituelles.
L’un des plus beaux que j’ai eu l’occasion découvrir est Moi, ce que j’aime, c’est les monstres d’Emil Ferris. Je n’ai pas encore eu l’opportunité de le lire, mais je l’ai feuilleté, et je vais définitivement l’acheter.
Les bandes-dessinées
Qui n’a jamais lu une bande-dessinée Lucky Luke, Spirou, Titeuf ou encore Marsupilami ? Entre valeurs sûres et nouveautés, ces livres sont une véritable bouffée d’air fraiche. Ils sont faciles à lire, addictifs et s’apprécient à tout âge.
Les mangas
Les mangas sont comme un puits sans fond. Juste quand on pense qu’il n’y en a plus, il y en a encore. Ils se divisent en plusieurs genres suivant le type de public visé :
- Kodomo : manga destiné à un public jeune (moins de 10 ans), sans distinction de sexe
- Shōnen : manga destiné à un public masculin jeune (8 à 18 ans)
- Shōjo : manga destiné à un public féminin jeune (8 à 18 ans)
- Seinen : manga destiné à un public masculin adulte (16 ans et plus)
- Josei : manga destiné à un public féminin adulte (16 ans et plus)
- Seijin : manga destiné à un public adulte (18 ans et plus)
Les mangas sont au Japon ce que les comics sont aux États-Unis et les bandes-dessinées en France. Il y en a une telle variété qu’il est difficile de faire son choix entre Letter Bee, Area D ou Fight Girl. De nouvelles séries sortent régulièrement, et sur la durée, suivre peut devenir un exercice très coûteux. Détective Conan (Kana) en est ainsi au tome 96 et One Piece (Edition Glénat) va publier son tome 95 en juillet. Et ce n’est pas fini ! Naruto s’est achevé au tome 72 et Fairy Tail au tome 63. Avec un tarif à partir de 6 € en moyenne, les prix peuvent rapidement augmenter. Suivre un manga, c’est donc être passionné. Le marché est saturé et circuler dans ces rayons en librairie, c’est comme être alpagué par des vendeurs de rue qui cherchent à attirer le client à tout prix. On ne sait pas où donner de la tête.
Les beaux livres
C’est une catégorie de livres que je n’ai réellement découverte et appréciée qu’à partir de l’année dernière. Je suis sortie d’une exposition et je me suis rendue dans la boutique du musée. Et là, j’ai eu un coup de foudre pour le catalogue de l’exposition. Certes, il coûtait 50 €, mais il était tellement beau que je n’ai pas pu résister. A partir de ce moment, j’ai décidé d’accorder plus d’attention à ce type de livres. Et je ne l’ai jamais regretté. Grands, beaux, avec des photographies d’une qualité extraordinaire, ils font de plus de magnifiques cadeaux.
Il en existe sur une infinité de sujet : la cuisine, la mode, l’art, la photographie… Tous les ouvrages sont plus beaux les uns que les autres. Le dur, c’est de choisir. Pour ma part, j’ai une préférence pour les livres d’art et de cinéma.
L’e-book ou livre numérique
Je le dis et je le répète. Les livres numériques sont complémentaires des livres physiques. De mon point de vue, ils ne sont pas en concurrence, car il y aura toujours des amateurs pour acheter des livres physiques. Moi notamment. J’ai commencé à avoir recours à la tablette lorsque je suis partie en vacances il y a quelques années. J’avais alors besoin de gagner de la place dans mes bagages, mais je ne voulais pas abandonner mes livres. Je me suis alors tournée vers les e-books et j’ai acheté une tablette Amazon. Un excellent choix je dois dire. Pourquoi ? Car je ne voulais pas acheter une tablette ET une liseuse. La tablette Amazon Kindle réunit ses 2 fonctions et offre une excellente qualité de lecture à mes yeux.
Le principal atout est bien sûr le gain de place. Qui peut dire non au fait d’économiser de la place afin de revenir avec encore plus de souvenirs dans ses bagages ? Autre avantage, certains livres tombés dans le domaine public sont gratuits tels Les Hauts de Hurlevent d’Emily Brontë ou L’Île mystérieuse de Jules Verne. Ils sont téléchargeables, ce qui permet d’acquérir facilement de grands classiques.
Les livres audio
Je me suis mise aux livres audio il y a quelques années, lorsque j’étais encore étudiante (il y a donc une éternité). Tout a commencé il y a une vingtaine d’années avec une cassette audio qui a bouleversé ma vie : Trois souris d’Agatha Christie. Ma vie n’a plus jamais été la même après coup. J’ai tout aimé, les voix et les jeux des acteurs, l’histoire, les éléments musicaux… Par la suite, je me suis mise aux audiobooks en allemand lors de mon séjour Erasmus en Allemagne. Je suis passée au CD audio (il faut vivre avec son temps !) et suis revenue de mon séjour avec de nombreux livres et CD audio en allemand. Toujours d’Agatha Christie. Comme je connais ses livres par cœur et que avec le temps, mon allemand s’est quelque-peu rouillé, c’est plus facile de m’y remettre. Aujourd’hui, l’heure est au téléchargement. Fini le baladeur cassette ou CD, bonjour le MP3 (oui, j’en possède encore un) ou le smartphone.
Le manque de place, cet éternel ennemi
L’un des plus grands problèmes de cette boulimie de livres est le manque de place. Je cherche à déménager, ou du moins je m’en occupais avant le confinement, afin notamment d’avoir plus d’espace pour tous mes ouvrages. Pour parer à ce problème, j’ai une carte de bibliothèque qui me permet d’emprunter des livres sans avoir à me préoccuper de l’espace. Mais ces livres ne m’appartiennent pas. Et je suis toujours si triste de devoir les rendre. Mais je ne perds pas espoir, et j’aime à imaginer la bibliothèque de mes rêves, en attendant d’avoir l’espace adéquat.
Un bon livre, une boisson chaude ou rafraichissante, des friandises ou des gâteaux, que demander de plus ?