Dans le monde de Chainsaw Man, les démons naissent des peurs humaines. Ces êtres maléfiques et malfaisants disposent d’un pouvoir proportionnel à la peur qu’ils suscitent. Les humains peuvent néanmoins passer un contrat avec eux afin d’utiliser leurs pouvoirs. Ceux qui les pourchassent sont appelés les Devil Hunters. C’est ce que le jeune Denji va devenir, après avoir passé un pacte avec Pochita, son chien-démon-tronçonneuse.

Titre original : チェンソーマン

Scénariste : Tatsuki Fujimoto

Dessinateur : Tatsuki Fujimoto

Date publication : 2021 – (en cours)

Nombre de tomes : 11 (mars 2021) – (en cours)

Éditeur : Kazé désormais Crunchyroll

Protagonistes principaux : Denji, Power, Makima, Himeno, Aki Hayakawa, Kobeni

Seul au monde depuis la mort de son père, Denji passe sa vie à rembourser les dettes de ce dernier auprès d’un mafieux. Il ne sait même plus ce qu’est le bonheur. Sa seule joie, il la trouve auprès de Pochita, son chien-démon-tronçonneuse. Le duo chasse le démon afin de gagner de l’argent. Et chaque soir, le jeune homme rêve à une vie tranquille et à des plaisirs simples avec son animal.

Un soir, Denji est trahi par le mafieux pour lequel il travaillait. L’homme a en effet conclu un pacte avec le Démon-Zombie, transformant tous ceux qu’il touche en zombies. Enfermés dans un entrepôt, Denji et Pochita sont déchiquetés et jetés dans une poubelle. Lorsque du sang du jeune homme coule dans la bouche de son animal, celui-ci ressuscite. Il lui propose alors un nouveau pacte, lui offrant son cœur pour qu’il vive enfin vivre la vie qu’il a toujours rêvé. Denji accepte. Il revient alors à la vie, avec une cordelette sortant de sa poitrine. Il peut désormais se transformer, avec une tronçonneuse en guise de tête et deux autres sortant de ses avant-bras. Devenu mi-homme mi-démon, il est recruté par Makima, en charge de la Section Spéciale 4, créée pour traquer le Démon-Flingue. Une nouvelle vie commence…

Chainsaw Man est un manga dynamique, qui file à 100 à l’heure. La première fois que je l’ai feuilleté, j’ai détesté les dessins. Mais une fois confortablement installée avec ma petite infusion, j’ai pu lire le livre tranquillement et j’ai adoré. Pauvre Denji. Sa vie n’est que souffrance, une journée après l’autre. Son père a choisi la solution de facilité et s’est suicidé, abandonnant son fils à une vie de misère et d’exploitation. Dès lors, la mafia exige qu’il rembourse ses dettes, le traitant avec un mépris hallucinant. Lui qui a un caractère très passif, il se laisse facilement dominer par plus fort que lui.

Donc, à la seconde où il acquiert de nouveaux pouvoirs, il peut enfin faire ce qu’il veut. Ou du moins le pense-t-il. Car il est aussitôt recruté par une belle femme, Makima. Manipulatrice, elle convainc le jeune homme de rejoindre son équipe de la Section Spéciale 4 et de pourchasser des démons. Elle est en effet impressionnée par le fait qu’il puisse se transformer en démon. Normalement, les personnes peuvent seulement utiliser les pouvoirs. Denji est un cas à part qui l’intéresse. Même si son intérêt ne parait pas aussi altruiste que Denji semble le penser. Makima l’a recruté pour stopper le Démon-Flingue, qui incarne la peur des armes à feu. C’est un tueur sans pitié, responsable de la mort de millions de personnes en quelques instants dans le monde entier. Le traquer et l’éliminer est une priorité absolue.

Après avoir intégré la Section Spéciale 4, il fait connaissance avec ses camarades. Aki Hayakawa est un jeune homme sérieux qui a noué un contrat avec le Démon Renard. Quant à Power, c’est une hominidémone, un démon à l’aspect humain. Partenaire d’Aki, Himeno est prête à tout pour protéger les arrières de celui-ci. D’autres personnes les accompagnent suivant les missions. Les relations au sein de l’équipe apparaissent chaotiques au premier abord, mais ils se rapprochent au fil des tomes. Chaque membre de l’équipe parait avoir des raisons plus ou moins évidentes, plus ou moins valables de rejoindre les Devil Hunters. Et l’on commence alors à réaliser que les choses sont plus obscures et plus compliquées qu’elles n’y paraissent. Ce qui rend le manga d’autant plus attractif.

Chainsaw Man est un shonen très violent et sanglant. Je veux dire, le héros se transforme en démon à tête et bras en tronçonneuse. Il déchire, arrache, transperce ses adversaires. Mais il conserve toujours son humanité. Du moins, il la possède toujours au tome 11. Il a beau être un demi-démon surpuissant, il s’accroche à son rêve de vie tranquille. Avec une petite copine de préférence. Ce que j’ai aimé, c’est le fait qu’il reste un être pur et innocent (« innocent » entre guillemets car il devient vite obsédé par les filles), en dépit des actes violents et monstrueux qu’il effectue. Denji est donc un jeune homme qui présente une dualité très intéressante. On s’intéresse beaucoup à lui car on veut voir s’il va enfin mener la vie qu’il a toujours voulue.

Les dessins sont précis et intéressants et reproduisent parfaitement la violence du manga. Les combats sont très bien représentés et soulignent la dureté des actions des personnages. On plonge très facilement dans l’histoire, très originale et on s’attache à chaque des membres de l’équipe. Vivement la suite !

Vous avez aimé Chainsaw Man ? Je vous conseille Kaiju nᵒ 8, Jujutsu Kaisen et Fire Force.

La version animée est disponible sur Crunchyroll.

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