Deux cents ans se sont écoulés depuis le sacrifice du lieutenant Ripley. Malheureusement, la jeune femme n’est pas morte pour autant. Une équipe de généticiens est en effet parvenue à la ressusciter en croisant son ADN avec celui d’un Alien. Sur la station Auriga, ils l’utilisent afin de créer une reine tout en les gardant toutes les deux prisonnières. Lorsqu’un vaisseau appareille à la station, Ripley fait la connaissance de son équipage, et en particulier d’une étrange jeune femme, Call.
Disponible sur Disney+
Installé aux manettes, Jean-Pierre Jeunet met fin à la quadrilogie avec brio ! Il nous propose en effet un film d’aventures, Alien, la résurrection, dans lequel les survivants, de retour dans l’espace, doivent se serrer les coudes s’ils veulent survivre. Les Aliens, comme les hommes, ont évolué. Et la menace vient désormais de tous les côtés.
Une obsession malsaine
Ripley est morte depuis deux cents ans. Mais elle est toujours une source d’obsession pour les scientifiques. Ils sont finalement parvenus à leur fin : créer une reine à partir d’une Ripley ressuscitée combinant l’ADN de la jeune femme et celui d’un Alien. Pour eux, les possibilités sont infinies, non seulement en matière de médecine, mais surtout d’un point de vue militaire. Leur objectif ? Créer une arme parfaite avec la férocité d’un Alien. Dans leur obsession, ils ne tiennent aucun compte de la dangerosité de ces monstres qu’il est évidemment impossible de contrôler. Ils ne réalisent également pas qu’en combinant ces 2 ADN, ils ont créé des êtres avec des relents d’intelligence humaine. Beaucoup plus évolués, ils comprennent désormais le concept de revanche. Ce qu’ils ne vont pas se gêner de faire. Ils vont en effet prendre grand plaisir à se venger de ces personnes qui les ont torturés à des fins scientifiques.
La nouvelle Ellen Ripley
Qui est cette nouvelle Ripley ? L’ancienne est bel et bien morte dans Alien 3. Dans Alien, la résurrection, elle est le produit de la fusion d’un ADN humain et de celui d’un Alien. Elle est donc toute aussi Alien qu’humaine. Son apparence physique est celle d’un humain, elle semble posséder une partie de la mémoire de Ripley, mais sa mentalité et son comportement sont ceux d’un prédateur. Elle a toujours l’air dangereuse et on sent une forte agressivité sous-jacente. Son sang est acide, sa force surhumaine, et elle partage un lien psychique avec les autres Aliens. Elle est capable de les sentir. Dans le même, temps, elle est capable de compassion et de gentillesse. La question est, peut-elle, sur le long terme, réussir à canaliser son côté Alien ? En a-t-elle envie ? Cette nouvelle Ripley ne sait pas qui elle est, ni ce qu’elle est. Amie ou ennemie ?
Survivre à tout prix
Après un troisième opus qui s’était déroulé sur la terre ferme, nous sommes de retour dans l’espace, sur la station Auriga. La technologie y est beaucoup plus évoluée. La station est peuplée de militaires et de scientifiques. Ils sont bientôt rejoints par un équipage de contrebandiers venu livrer de la marchandise. Cette bande de bras cassés ne sait pas ce qui l’attend. En effet, lorsque les Aliens réussissent à s’échapper de leurs cellules, de chasseurs, ils deviennent les proies. Dès lors, une seule idée prévaut, survivre. Et tous ensemble. Leur code d’honneur clair, on ne laisse personne derrière, militaire ou scientifique. Ripley se joint également à eux. Cette équipe totalement disparate va s’allier non seulement pour faire face aux Aliens, mais aussi pour quitter la station au plus vite.
Un retour aux sources bienvenu
Alien, la résurrection mêle aventures, action, science-fiction et horreur. C’est un film très dynamique qui rappelle le deuxième opus, Aliens, le retour. Les Aliens sont certes beaucoup plus violents, mais les hommes possèdent de leur côté des armes beaucoup plus destructrices. Les mâchoires claquent et les balles volent. Qui dit nouvelles aventures, dit nouvel équipage. Sigourney Weather est bien sûr de retour, toujours aussi majestueuse. Elle y livre pour moi sa meilleure prestation après celle du deuxième film. Sa dangerosité est sous-entendue. Elle fait équipe avec Winona Ryder, Dominique Pinon, Ron Perlman, Gary Dourdan, Kim Flowers et Michael Wincott. J. E. Freeman et Brad Dourif interprètent les deux principaux scientifiques, tandis que Dan Hedaya est le général en charge de la station.
Jean-Pierre Jeunet nous offre une excellente conclusion à la saga avec Sigourney Weaver, grâce au scénario de Joss Whedon, Dan O’Bannon, Ronald Shusett et Guillaume Laurant.
Vous avez aimé Alien, la résurrection ? Je vous conseille de régalement également Alien VS Predator, Event Horizon, le vaisseau de l’au-delà et Starship Troopers.
La saga Alien
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