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Un groupe de soldats aguerris est rassemblé sur une planète inconnue. Alors qu’ils ne se connaissent pas, ils comprennent vite qu’ils ont été regroupés dans un seul et unique but, servir de gibier à des Predators. Dès lors, ils doivent mettent leurs capacités en commun afin de survivre…

Disponible sur Disney plus

Pourquoi pas ? L’idée d’opposer des Pradators à des hommes et femmes surentraînés est séduisante sur le papier. Mais la faiblesse (ou plutôt) l’absence de scénario pèse très rapidement sur le film qui enchaîne les morts. De plus, on ne voit que très peu les monstres, ce qui pose problème car le film s’appelle Predators. Je ms suis sentie un peu trahie.

Des combattants aguerris

Des personnes se réveillent en tombant du ciel en parachute. Paniquées, elles ne comprennent ni où elles se trouvent, ni ce qu’elles font là. En se remémorant leurs derniers souvenirs et en évoquant leur passé, elles comprennent qu’elles ont un point commun, ce sont tous des guerriers ou des soldats. Nous avons un ancien des Forces Spéciales américaines, une femme sniper de l’Armée de défense d’Israël, un condamné à mort américain, un soldat russe, un homme de main des cartels mexicains, un exécuteur pour les Yakusas et un soldat du Front révolutionnaire uni sierra-léonais. Parmi se trouve également un médecin, qui fait tache parmi tous ces tueurs.

Lourdement armé, le groupe avance dans la jungle tout en cherchant à comprendre ce qui leur arrive. Pourquoi sont-ils là ? Comment sont-ils arrivés à cet endroit ? Et pourquoi eux ? Le choc est violent lorsqu’ils comprennent qu’ils ne sont pas sur Terre mais sur une autre planète. Et qu’ils ne sont pas seuls. Ils sont traqués par quelqu’un ou plutôt quelque-chose qui ne leur veut pas du bien. Et ils ne doivent leur survie qu’à leurs capacités de combat…

Predators : Alice Braga, Adrien Brody, Walton Goggins, Oleg Taktarov
©Twentieth Century Fox France

Un concept intéressant et c’est tout

Encore une fois, pourquoi pas ? L’idée de base me plait. Le principe de concentrer tous ces combattants qui ne se connaissent pas afin de les faire lutter contre des Predators est intéressante. Mais elle n’est pas assez développée et je suis restée sur ma faim. Comme souvent dans la saga Predator, les gens meurent un par un, d’une mort cruelle et douloureuse. Certains personnages sont incroyablement sous-développés et ne présentent donc pas d’intérêt au récit (pauvre Danny Trejo). Un autre acteur fait un caméo surprenant et leur fournit des informations pertinentes et importantes sur les monstres.

Le film en lui-même ne présente pas d’intérêt particulier. Je l’ai regardé comme un divertissement, mais sans plus. On ne ressent rien pour les personnages dont les histoires ne sont pas développées. Donc lorsqu’ils meurent, on s’en fiche un peu puisqu’on ne les connait pas. Et les clichés pleuvent même s’ils ne sont pas aussi importants qu’on pourrait l’imaginer. La combattante israélienne joue ainsi à part égale avec ses homologues masculins. Elle n’a pas à rougir de ses capacités au combat. C’est une sorte de Michelle Rodriguez. Mais en mieux. Le Yakuza est un homme silencieux qui ne dit quasiment rien de tout le film. Et qui se bat avec une arme de poing. Il doit avoir chargeur qui se recharge automatiquement. Et il finit par affronter un Predator lors d’un combat au katana. Rien que ça. Le leader inné du groupe est bien évidemment américain. Qui d’autre ? Il n’a qu’une seule obsession, survivre. Quitte à sacrifier les autres. Et que dire du médecin ? Que fait-il au milieu de tous ces tueurs ? Pourquoi a-t-il été emmené sur cette planète ?

Predators, une lutte pour la survie

Les combattants se retrouvent sur une planète où ils doivent lutter pour leur survie. Les Predators utilisent toutes les ressources à leur disposition pour les traquer. Cela va des monstres de chasse aux armes les plus élaborées. Leur seul et unique but est de traquer les humains. De plus, le groupe se retrouve au milieu d’une lutte fratricide entre deux groupes de Predators, des grands et des petits. Donc en fait, tout le monde se traque pour différentes raisons. Je chasse. Mais je suis chassé.

Plus le film avance, plus le groupe se réduit, et moins ils possèdent d’équipements. Ils doivent faire avec ce qu’ils ont pour tenter de s’en sortir. De soldats surarmés, ils finissent par se battre avec les outils à portée de main. Et la boucle est bouclée avec l’une des scènes du début du film, dans laquelle ils tombent dans les pièges qu’un soldat avait placé pour se défendre.

Predators : Adrien Brody
©Twentieth Century Fox France

Predators est-il un bon film ? Je n’irai pas jusque-là. Mais c’est un bon divertissement. Et c’est déjà pas mal.

Bande-annonce

Si vous aimez les films du genre Predators, jetez-vous sur Prey, The Predator, Predator et Alien, le huitième passager.

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