Lors d’une mission le colonel McKenna et son équipe tome sur un vaisseau extra-terrestre. Alors que toute son équipe est tué, lui conserve quelques éléments qu’il envoie à son fils avant d’être capturé par l’armée. Mais un autre Predator rôde, à la recherche des pièces manquantes.
On va d’invraisemblances en débilités. Et j’en ai vu des films bidons (c’est la fille qui adore les films de monstres chelous qui parle). Là, c’est presque gênant. Pour commencer, McKenna trouve des objets extra-terrestres, dans un vaisseau extra-terrestre, et il ne trouve rien de mieux que de l’envoyer à son fils ?! Et si c’était contaminé ? Ou même dangereux ? Ensuite le fils trouve le masque et le fourreau et s’en sert comme déguisement pour Halloween. Mouais. Déjà plus crédible. Mais ensuite le fils, autiste, parvient à les faire fonctionner. Hein ?! Et là je n’ai abordé que le début du film. Vous devez voir la suite pour y croire. Ou pas. Et bien sûr le héros vit séparé de sa famille car sinon ferait-il tous ces efforts pour les sauver ? S’il est Américain, oui. Car comme le raconte le célèbre générique de Tom Sawyer « Il n’a peur de rien, c’est un Américain ! ».
Des personnages atypiques
Les personnages sont plus dérangés les uns que les autres. Ce sont d’anciens militaires avec des troubles mentaux plus ou moins importants. Comme dans tous film de ce genre, ils cherchent à recréer une famille (déjà vu 10 000 fois). Grâce à leur expérience militaire, ils sont capables d’échapper au gouvernement qui veut les capturer (déjà vu 20 000 fois) et au Predator qui les traque. Le cas du Dr Casey Brackett m’a vraiment laissé perplexe. Cette civile se met en effet d’un seul coup à utiliser les armes telle Sarah Connor. WTF. A aucun moment on ne nous explique comment elle est capable de faire ça. Je veux bien croire en bien des choses mais il y a des limites. Donnez-nous au moins des miettes d’explications !!
Trop de predators
« Quelle est la différence entre un soldat et un tueur ? Quand le tueur tue, il aime ça. »
Le Predator ultime est un chasseur géant de près de 3 m de haut. Il traque le predator qui s’est écrasé puis le groupe pour récupérer le matériel. Il ressemble au predator du film d’origine avec des améliorations. Pour faire simple, c’est une version évoluée du predator, chargé de chasser d’autres predators. Trop de predators tuent les predators. Et je n‘ai pas encore abordé le sujet du chien predator. Roulements de yeux.
« Un prédateur chasse pour se protéger. »
Un film sombre
Le film se passe principalement de nuit et reprend de nombreux éléments du film original. Il a d’ailleurs été réalisé par Shane Black, acteur qui jouait dans le film original. Réalisateur des magnifiques The Nice Guys et Kiss kiss, bang bang, il est réputé pour ses dialogues irrévérencieux et ses films à l’humour potache. Pourtant avec The Predator, il nous livre une œuvre terrifiante. Dans le mauvais sens du terme. The Predator ne sait pas vraiment sur quel pied dansé. On voit qu’il cherche à se rapprocher de son prédécesseur Predator, mais qu’il n’y arrive absolument pas. Les dialogues sont un ramassis de clichés et de phrases convenus déjà entendu 1 000 fois. Les personnages sont caricaturaux au possible. Et le scénario est intéressant mais mal travaillé, donc on a du mal a resté concentré durant tout le film.
Ce 4ème volet de The Predator était-il nécessaire ? Absolument pas. La fin laissant supposer une suite, je ne peux que craindre ce qui nous attend. Ayez pitié de nous…
Bande-annonce
Si ce genre de films vous plait, jetez-vous sur Predator (film de 1983), Alien VS Predator et Alien.
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