Un vaisseau s’écrase sur une planète dotée de trois soleils. Des passagers divers et variés se trouvent à bord de l’appareil, plus particulièrement Riddick, un prisonnier considéré comme dangereux. Alors que la survit s’organise, des monstres apparaissent et menacent la vie des passagers. Tous doivent se serrer les coudes pour espérer s’en sortir.

Le film de monstres est de retour ! Nous faisons cette fois la connaissance de Riddick, un prisonnier et meurtrier qui a pour particularité de voir dans la nuit. Qu’en est-il de ce film ? Mérite-t-il d’être vu ? Je vous dis tout !!
Fuyez ! J’avais vu ce film à sa sortie et je me rappelle que je l’avais trouvé pas mal. Suffisamment pour regarder les trois films qui constituent la trilogie Les Chroniques de Riddick (Chroniques de Riddick et Riddick). Oui, j’ai du mérite. Je l’ai revu récemment et j’ai reçu un choc. J’ai été très déçue. Très déçue. Il a affreusement mal vieilli. Je ne m’attendais pas à ça.
Une navette transportant divers passagers s’écrase sur une planète inhospitalière et inhabitée. Chacun a ses propres raisons d’avoir entamé ce voyage. Ils ne se font pas confiance et ont du mal à s’entraider pour trouver le moyen de partir. Ils découvrent rapidement que la planète n’est pas si inhabitée qu’elle en a l’air. Des monstres sanguinaires vivent en effet dans l’ombre et n’attendent que l’obscurité pour se dévoiler. Et accessoirement tuer. Il faut bien manger ! Alors que les passagers pensaient s’en sortir, ils se rendent compte qu’une éclipse va avoir lieu, qui va plonger la planète dans l’obscurité pour une longue période. Problème, la planète a trois soleils, donc l’obscurité va durer vraiment longtemps.
Une fois n’est pas coutume, la leader du petit groupe est une femme, Carolyn. Elle prend la tête des opérations et se démène pour sauver tout le monde. Mais chacun a ses secrets. Et ses propres raisons d’avoir entamé ce voyage. La collaboration s’annonce donc des plus difficiles. Chaque personnage est plus cliché que le suivant : l’anti-héros, les musulmans, la femme, le jeune (qui s’attache à l’anti-héros évidement), le mauvais garçon… Et on a même droit aux monstres.

Tiens, parlons-en des monstres. Ce sont des créatures nyctalopes (qui peuvent voir dans le noir, pour la petite minute culture). Elles ont les mêmes capacités que Riddick. Ce qui les placent sur un pied d’égalité. L’éclipse leur offre donc l’opportunité de sortir sur une plus longue durée et de chasser les voyageurs apeurés. Comme dans tout bon film de monstres qui se respecte, les personnages meurent un par un. Tous ne survivront, c’est évident, mais il est amusant d’essayer de deviner qui va mourir. Hé, on s’amuse comme on peut !
Les effets spéciaux ont vraiment mal vieilli. Ils piquent les yeux comme jamais. Mais il faut dire qu’ils datent de 20 ans. Je crois me souvenir qu’à l’époque, ils ne m’avaient pas plus perturbé que cela. Mais les temps ont changé et la technologie est passée par là.
Vin Diesel n’était qu’un bébé dans ce film. Avec beaucoup moins de carrure (il n’avait pas encore cette musculature qui le caractérise), mais toujours aussi chauve. Comme d’habitude, il joue l’anti-héros au grand cœur. Et comme toujours, le film repose beaucoup sur sa voix rauque caractéristique. En bref, Vin Diesel fait du Vin Diesel comme Dwayne Johnson fait du Dwayne Johnson ou Ryan Rynolds fait du Ryan Reynolds. Les amateurs de SF apprécieront la présence de Claudia Black au casting. Vala Mal Doran dans Stargate SG1 si vous préférez. Il y a également Radha Mitchell qui jouait Rose dans le film Silent Hill.

Pitch Black n’est certainement pas un film incontournable, mais j’éprouve une tendresse particulière pour ce film. Allez savoir pourquoi. La nostalgie peut-être.


Bande-annonce
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