1719 en territoire des Comanches. Naru est une jeune femme qui n’aspire qu’à une seule chose, faire ses preuves en tant que guerrière. Alors qu’elle s’entraîne en forêt, elle découvre qu’un grave danger menace sa tribu. Mais, personne ne la prenant au sérieux, elle décide de les protéger seule, sans se douter que le danger vient de l’espace…
Le film est disponible sur Disney plus.
Ne nous voilons pas la face. La saga Predator nous a livré du très bon (le premier pour être précise) et du très mauvais (presque tout le reste). Avec Prey, la saga revient à ses origines, l’histoire d’un chasseur qui poursuit sa proie qu’il considère comme un combattant digne de ce nom. J’ai personnellement adoré : les personnages, la mise en scène, l’époque à laquelle se déroule l’action, tout est fait pour mettre la chasse au cœur du film. Et c’est pour le mieux.
Un retour aux origines
Naru ne veut pas se contenter de faire la cueillette des plantes avec les autres femmes. Ce qu’elle veut, c’est partir à la chasse avec les hommes et faire ses preuves en tant que guerrière. Mais on ne lui en laisse pas la possibilité. Alors elle s’entraîne avec son chien Sarii. Un beau jour, elle découvre des indices suspects qui lui laissent penser qu’une menace plane, plus dangereuse que n’importe quelle autre jamais rencontrée. Malheureusement, personne ne la prend au sérieux.
Lorsqu’un des membres de la tribu est enlevé par un puma, elle convainc son frère Taabe de la laisser venir avec le groupe de chasseurs. Elle traque l’animal et parvient à retrouver l’homme, gravement blessé mais vivant. Taabe lui permet de faire son rite de passage et de lui laisse la possibilité de tuer l’animal. Elle échoue et doit être sauvé par son frère, qui lui, réussit à décimer le puma. Il est accueilli en héros par le reste de la tribu. Jalouse, Naru quitte le camp pour chasser et faire ses preuves…
Le film Prey revient aux origines de la saga Predator. Le monstre est arrivé sur terre à la recherche des combattants les plus aguerris, pendant que Naru souhaite faire son rite de passage en affrontant les animaux les plus féroces. Le réalisateur, Dan Trachtenberg, a fait le choix de la simplicité. Ici, les arcs, flèches, lances et autres couteaux font face aux armes beaucoup plus sophistiquées du Predator. Et pourtant, ils s’affrontent presque à armes égales. Aucun des deux camps ne veut lasser prise, chacun ayant un objectif bien précis. Chasser. Faire ses preuves.
La naissance d’une guerrière
L’histoire se déroule en 1719, époque à laquelle les Comanches vivent paisiblement. Naru connait ainsi les terres comme sa poche, parcourant les longues étendues avec son chien Sarii. La mise en scène est très simple mais participe au déroulement du récit. Dan Trachtenberg semble en effet faire des bois et de la nature des personnages à part entière. Les personnages s’y cachent, s’y déplacent et jouent avec l’obscurité afin d’accomplir leur plan : tuer ou être tué. Les scènes se déroulent de jour et de nuit, avec ou sans brouillard, au sol ou dans les arbres, sur terre ou dans l’eau. On se bat partout, tout le temps, sans pitié.
Amber Midthunder interprète Naru. Téméraire, intelligente, ambitieuse, elle n’aspire qu’à faire ses preuves. C’est une stratège accomplie qui au départ, n’est pas exactement l’extraordinaire guerrière qu’elle pense être. Elle veut aller plus vite que la musique et ne comprend pas que le rite de passage est plus qu’une chasse. C’est la preuve que l’on est capable de survivre en territoire hostile face à n’importe quelle menace. Son frère Tabee est interprété par Dakota Beavers. Chasseur émérite, il a fait ses preuves. Mais il est aussi suffisamment proche de sa sœur pour l’aider, lui apprendre des choses et lui laisser sa chance de faire ses preuves. Les deux se serrent les coudes. Même si c’est elle l’héroïne, on ne peut s’empêcher d’apprécier ses scènes, notamment ses scènes de combat.
Un Predator des plus primitifs
La dangerosité du Predator ne fait aucun doute. Mais elle est également dévoilée à travers de petites scènes qui nous expliquent ses « principes ». Il cherche des combattants aguerris. Il va ainsi se battre contre des serpents, des loups, des ours et surtout, des hommes. Plus ils sont forts, plus il est satisfait. Il ne s’attaque pas aux faibles ou à ceux qui ne représentent pas une menace. Son apparence est bien plus primitive que dans les autres opus, ce qui fait sens vue la timeline. Il fait très sauvage, presque brut.
Pour moi, Prey est le deuxième meilleur film de la saga Predator après le premier opus avec Arnold Schwarzenegger. C’est un retour aux basiques qui fait plaisir après des films inutiles et invraisemblables. De plus, pour la petite info, le film est disponible en français, en VOSTFR et en langue comanche avec sous-titres.
Bande-annonce
Si vous avez aimé Prey, je vous conseille Predator, Predators ou encore The Predator.
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