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Un riche scientifique crée des animaux mutants pour le compte de l’armée. Mais les animaux échappent à son contrôle et se retrouvent en liberté. Le scientifique aidé par son chef de la sécurité et une biologiste partent à leur recherche…

J’adore les films de monstres tous pourris du genre « Les fourmis géantes contre les frelons mutants » ou « La tortue radioactive contre le requin fantôme ». Ces films qui pullulent sur Syfy ou NRJ12, comme Sharkman (un homme mi-homme mi-requin, Arac attack (des araignées géantes) ou encore Les guêpes mutantes (tout est dit dans le titre). Je ressens une étrange satisfaction à regarder ces films aux effets spéciaux tous pourris et aux acteurs… tous pourris aussi, ne nous voilons pas la face.

Les pires clichés des histoires de monstres

De quoi est-il question dans ce film ? Sharktopus VS Pteracuda est un ramassis de clichés que l’on regarde avec un plaisir coupable certain. Les effets spéciaux sont de mauvaise qualité, les acteurs jouent du mieux qu’ils peuvent et le scénario est inexistant. Tout à fait le genre de film qu’on regarde pour avoir un fond sonore.

Le film commence sur une attaque de requin-pieuvre (oui, ils ont osé). Après avoir tué plusieurs nageurs qui profitaient d’un centre aquatique, il est détruit par la scientifique qui le surveillait ? (Je n’ai pas compris le début, je fais du mieux que je peux pour expliquer). Malheureusement, le requin n’est pas entièrement détruit, certains morceaux étant recueillis par la suite par Loretta, une biologiste qui pêchait dans l’océan. Elle découvre un embryon dans l’un des morceaux.

Une expérience scientifique ratée

Avance rapide dans le temps. Ou pas. On découvre une équipe de scientifiques dans un complexe qui s’apprête à tester un animal qu’ils ont crée pour l’armée, le Pteracuda. Rien que ça. C’est un hybride entre un ptérodactyle et un barracuda. (?) Résultat, la bête est capable de voler et de se déplacer sous l’eau. Chose totalement invraisemblable, ils sont capables de contrôler la bête à distance et de lui faire faire tout ce qu’ils veulent, notamment attaquer des cibles spécifiques. Mais l’essai se déroule mal car l’un des membres de l’équipe, Vladimir (un Russe pour changer des clichés), prend le contrôle du Pteracuda et s’enfuit.

Des héros pour sauver le monde

L’équipe de sécurité est alors envoyé à la poursuite de l’animal. Tout le monde est tué à l’exception du chef de la sécurité, qui se lance dans une chasse vengeresse contre la bête. Pour info, oui, son équipe est un ramassis de clichés, de la femme badasse à l’aspect masculin à qui on ne la fait pas au chef d’équipe qui voyage toujours avec une photo de sa fille car c’est la dernière personne qu’il souhaiterait voir avant de mourir. Pfff.

Pendant ce temps, Loretta élève son requin-pieuvre dans un aquarium financé par un homme d’affaires uniquement attiré par l’appât du gain. Douce et pleine de cœur (ha ha ha), elle veut l’entourer d’ondes positives et cultiver son intelligence. HA HA HA. Son plan est mis à mal quand son patron vend le requin-pieuvre au scientifique et au chef de la sécurité qui veulent utiliser l’animal pour chasser le Pteracuda. Il s’agit en effet de l’une de ses créations qu’il pensait détruite. Leur plan consiste à programmer le requin-pieuvre pour qu’il chasse le dinosaure en lui implantant un appareil dans le cerveau. Ou comment combattre le feu par le feu. La suite du film va d’invraisemblances en invraisemblances jusqu’au dénouement final, invraisemblable évidemment.

Ai-je aimé ce film ? Pas du tout. Mais ce n’est pas pour ça que je l’ai regardé.

Bande-annonce

Vous n’arrivez pas à vous remettre de Sharktopus VS Pteracuda ? Soufflez un bon coup et découvrez Sharktopus vs. Whalewolf, Sharktopus vs Piranhaconda et En eaux troubles.

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