Suite à l’assassinat de son père, la jeune Sook-hee est entraînée par une organisation secrète pour devenir un assassin sans pitié. Tout bascule le jour où elle tombe entre les mains d’une agence gouvernementale qui l’oblige à travailler pour elle en échange d’une nouvelle vie. Au cours d’une mission, elle se retrouve confrontée à des fantômes de son passé…
Incroyable. Sidérant. Époustouflant. Les adjectifs ne manquent pas pour décrire ce film. Une histoire d’amour ? De vengeance ? D’espoir ? Quand la confiance est trahie, peut-on la retrouver ? Formée et entraînée pour le meurtre et le combat, la jeune Sook-Hee n’a qu’une obsession, retrouver et tuer le meurtrier de son père. Arrêtée pour meurtre, elle doit collaborer avec une agence gouvernementale secrète. Mais peut-elle vraiment leur faire confiance ?
Un film d’action sud-coréen qui n’a rien à envier aux films américains
J’ai eu la chance d’assister à l’unique séance du film The villainess au Publicis Cinémas sur les Champs-Élysées. Et j’ai adoré. L’héroïne est tout simplement … woooooooa !!! L’actrice Kim Ok-bin sait et peut tout jouer, de la souffrance à la joie, de la colère à la froideur, de l’indifférence à l’amour. On peut suivre l’histoire simplement en regardant ses différentes expressions. Prise dans un engrenage dont elle ne peut s’extirper, elle lutte pour sa survie.
Les scènes de combat n’ont rien à envier aux films américains qui pourraient bien s’en inspirer. Le ton est donné dès la scène d’ouverture qui rappelle un jeu vidéo avec un point de vue immersif. Nous voyons ce qu’elle voit. Quand elle prend un coup, nous aussi . Encore un fois, énorme coup de cœur pour Kim Ok-bin, l’actrice principale. Certaines scènes de combat sont filmées caméra à l’épaule ce qui nous fait vivre le film de son point de vue. On peut donc la suivre dans tous ses mouvements. Et quels mouvements. Dynamiques. Rapides. Puissants. Décidés.
De l’action au drame
Les scènes d’action sont entrecoupées de scènes de la vie quotidienne, plus calmes et posées. On passe de scènes d’une violence saisissante à des scènes de vie de famille très banales. Le décalage est brutal et permet de relâcher la pression. On découvre à quel point elle est maladroite dans le cadre de la vie de tous les jours. Elle ne sait pas comment se comporter, est gauche et socialement maladroite. Ce sont des moments que j’ai trouvé très touchants, car elle y apparaît plus humaine. Elle montre enfin des émotions.
La vengeance et la famille sont des thèmes chers et récurrents du cinéma coréen. The villainess n’échappe pas à la tradition. On ne peut s’empêcher de faire la comparaison avec Nikita, car les histoires sont similaires.Le scénario est parfois un peu confus avec plusieurs histoires qui s’entremêlent avec plus ou moins de réussite. Mais la virtuosité de la mise en scène et le jeu de l’actrice principale prévalent selon moi sur tous les reproches que l’on pourrait faire au film. Ouvrez grand vos yeux et lancez le film.
Bande-annonce
The villainess vous a plu ? Attendez-vous à être aussi époustouflé par The man from nowhere, Nikita, Monster boy et John Wick.
Le saviez-vous ?
- Présenté hors compétition au Festival de Cannes 2017
- Projection unique avant sa sortie en DVD au Le Publicis Cinémas des Champs-Élysées le 26 mars 2018
- Annoncé en 2019, une adaptation en série par Skybound Entertainment, avec un épisode pilote dirigé par le réalisateur du film Jung Byung-gil