Yan Tiehua, 15 ans, et sa famille, sont des membres de la prestigieuse troupe de l’Opéra de Pékin. Mais la vie de la jeune fille s’effondre le jour où toute sa famille est retrouvée assassinée. Seule survivante et accusée des meurtres, elle est emprisonnée dans un centre de recherche secret. Après des années d’enfermement, elle sort de prison, bien décidée à rechercher la vérité et à se venger des responsables de la mort de sa famille.

Titre original : 閻鐵花 YAN

Scénariste : Chang Sheng

Dessinateur : Chang Sheng

Date publication : avril 2024

Nombre de tomes : 1/3

Éditeur : Glénat

Protagonistes principaux : Yan Tiehua, Higa Mirai, Inspecteur Lei Ming-Chi

WOW ! C’est le premier mot qui me vient à l’esprit quand je pense au manga Yan. Alors qu’on pense lire un drame, voire un thriller, on plonge dans un univers des plus étranges dans lequel rien n’est ce qu’il parait être.

Forcée depuis son plus jeune âge à pratiquer le théâtre au sein de l’Opéra de Pékin, Yan ne rêve que d’une seule chose, vivre la vie normale d’une adolescente de 15 ans. Mais entre les répétitions et les représentations, elle doit suivre une discipline très stricte et n’a donc pas une seconde à elle, ce qui provoque de nombreuses disputes avec sa mère. Lorsque toute sa famille est assassinée, elle devient une paria aux yeux du monde, un monstre qu’il faut éloigner de la société. Oubliée de tous, elle passera des années à ruminer sa vengeance. Qui a tué sa famille ? Pourquoi ? Et pourquoi est-elle la seule survivante ?

Plus l’histoire avance, plus on comprend que les ramifications sont énormes et que ces meurtres dissimulent quelque-chose de gigantesque, qui dépasse l’entendement. Qui est vraiment Yan Tiehua ? Et pourquoi maitrise-t-elle aussi bien les arts martiaux ? Le premier tome paru (avril 2024) fournit beaucoup de réponses mais pose encore plus de questions. La jeune femme va faire face à des forces en place qui ne reculeront devant rien ni personne pour garder leurs secrets.

Yan est un thriller qui suit un membre de la troupe de l’Opéra de Pékin. Ainsi, lorsque la jeune femme sort pour mener son enquête, elle porte son costume traditionnel, avec maquillage et coiffe. Parfois elle adapte son costume afin qu’il soit plus fonctionnel, mais elle en conserve les éléments principaux. Le rendu est magnifique, comme dans le film Adieu ma concubine. La jeune fille insouciante est devenue une femme dure et sans pitié, ses années de détentions l’ayant endurcie. J’aime beaucoup la transition entre les éléments modernes de l’histoire et les éléments plus traditionnels. De fait, les dessins sont clairs, précis, épurés et très dynamiques, ce qui donne un effet de mouvement à l’ensemble. Les combats sont très bien dessinés et étonnement réalistes. Quant à la couverture du livre, d’un rose vif, elle attire tout autant l’œil que la moitié de visage de Yan en tenue traditionnelle.

Je ne peux pas en dire plus pour ne pas spoiler, mais attendez-vous à une histoire qui sort des sentiers battus.

Si vous avez apprécié Yan, je vous conseille également de lire Opéra de Pekin de Bushin Gikyoku et de regarder John Wick et Adieu ma concubine.

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