So-yeon travaille dans une animalerie. Claustrophobe, la jeune femme est renfermée et a peu d’amis. Un jour, l’une de ses clientes meurt brutalement et son mari lui demande de s’occuper de son chat. Mais peu à peu, des évènements étranges se déroulent autour d’elle. Elle commence à se demander si le chat n’est lié à cette situation.
The cat est un film d’horreur sud-coréen qui promet beaucoup mais délivre peu. J’ai été déçue par ce film qui ne tient pas ses promesses. Dommage.
So-yeon est une jeune femme timide et renfermée. Son train-train quotidien est banal : travail-maison-maison-travail. Elle souffre en effet de claustrophobie et ne supporte pas de rester dans une pièce fermée. Elle a ainsi retiré toutes les portes de son appartement, par crainte de se retrouver enfermée. Son travail dans une animalerie lui permet d’être au contact des animaux, qu’elle adore, et de nouer du lien social.
Un beau jour, elle tombe sur l’ex-copain de son amie Bo-hee, Jun-seok, dont elle est secrètement amoureuse. Policier, ce dernier vient de récupérer un chat, Bidanyi, sur le lieu d’une mort violente. Elle reconnait l’animal comme étant celui d’une de ses clientes habituelles. Il lui demande alors de le récupérer temporairement, le temps qu’il prenne contact avec le mari. Alors qu’elle s’occupe de l’animal, elle assiste à des évènements de plus en plus étranges et finit par sombrer dans l’horreur.
Un chat au service du mal ?
Le titre du film résume tout : le chat est au cœur du récit. Il est celui par qui le malheur arrive, il est porteur de messages, il est le compagnon fidèle. Mignon par moment, il devient terrifiant la seconde suivante. Et ce petit être, que l’on pense adorable, est accompagné d’une effrayante petite fille aux yeux de chat, qui apparait aux moments les plus inopportuns. Prendre cet animal comme « personnage principal » est une bonne idée, en raison de la mythologie qui tourne autour de lui.
The cat est un film d’horreur très sombre, avec une héroïne qui se débat entre ses problèmes mentaux et l’horreur à laquelle elle est confrontée. Accompagnée de l’officier Kim Jun-seok, elle tente de résoudre le mystère des morts violentes qui se déroulent autour d’elle. Quel est le rôle des chats dans ces morts ? D’où viennent-ils ? Pourquoi voit-elle régulièrement une petite-fille aux yeux terrifiants ? Elle ne le saura qu’en prenant des risques, en sortant de sa zone de confort et en s’associant avec l’officier Kim. Elle doit résoudre l’enquête au plus tard, car Bidanyi semble s’attacher à elle. Il ne cesse de revenir vers elle, même quand elle essaye de s’éloigner de lui.
Un fil très sombre
Le film se passe essentiellement la nuit, dans des lieux fermés sans fenêtres ou sombres. Le miaulement des chats ajoute à l’aspect dérangeant du récit, de même que la musique. J’ai beaucoup aimé l’ambiance, qui offre un bel équilibre entre thriller et horreur. Malheureusement, cette réussite ne parvient pas à sauver le film, que je trouve très complexe dans sa compréhension. Pour faire simple, ou je n’ai pas tout compris. Ou alors le scénario est raté. Quand on arrive à la fin, on se trouve face à un soufflet raté. Pendant toute la cuisson on l’a observé gonfler et prendre de la couleur, juste pour se retrouver face à une bulle éclatée à la fin. Horrible déception.
So-yeon est interprétée par Park Min-Young, également à l’affiche des dramas What’s Wrong with Secretary Kim ? et Healer. Ce n’est pas son meilleur rôle, mais il faut avouer qu’elle fait ce qu’elle peut. Kim Dong-wook est joué par Kim Dong-wook, aperçu notamment dans le film Concubine. Le duo fonctionne étonnement bien, même s’ils jouent beaucoup séparément. Les chats sont aussi de très bons acteurs, ha ha ha. Ils tiennent leurs rôles à la purfection. Le réalisateur est Seung-wook Byeon, qui a également réalisé le film Solace.
The cat est un film d’horreur que j’aurai aimé apprécier.
Bande-annonce
Si The cat ne vous a pas touché, vous préfèrerez peut-être The wig, The red shoes ou Deux sœurs.