Les films d’horreur asiatiques comptent pour moi parmi les meilleurs du genre au monde, loin devant les films américains ou européens. Pourquoi ? Parce qu’ils jouent beaucoup sur le ressenti du spectateur et avec l’ambiance. Il n’ont pas besoin de montrer des litres d’hémoglobines ou des morts plus scabreuses les unes que les autres (oui, je parle bien de Saw et de ses 37 millions de suites dont la taille du scénario ne cesse de diminuer) pour parler au spectateur. Alors pour Halloween, je vous propose de découvrir le cinéma d’horreur asiatique. Vous m’en direz des nouvelles !
Les classiques
Ring ou Ringu – Japon (avant le partage sur les réseaux sociaux, il y avait le partage de VHS)
Dark Water – Japon (penser à toujours bien fermer le robinet)
2 sœurs – Corée du Sud (quand l’intervention de Pascal le grand frère devient nécessaire)
Audition – Japon (le Bachelor avant l’heure)
The Gudge/Ju-On – Japon (certains ont la rancune plus tenace que d’autres)
Suicide Club – Japon (l’effet de groupe à son paroxysme)
Shutter – Thaïlande (un photographe ne cesse d’être photobombé)
Kwaidan – Japon (l’horreur présente plusieurs visages)
The host – Corée du Sud (le monstre du Loch Ness à la coréenne)
Au commencement, il y avait le folklore
Si la culture asiatique est très ancienne, il en va de même pour son folklore. Le Japon, la Thaïlande, la Corée du Sud – pour ne citer qu’eux – chacun de ces pays possède un incroyable vivier d’histoires et de légendes locales. Les réalisateurs n’ont qu’à puiser dedans pour chercher de la matière pour réaliser leurs films. Il faut ensuite ancrer la légende dans la société actuelle. Et c’est là tout le génie de ce genre. La culture asiatique combine en effet de manière harmonieuse modernité et tradition. Il est donc très facile pour les réalisateurs de parler d’une légende ou d’une histoire qui sera connue de tous. Les contes et légendes asiatiques (folklore) donnent une explication aux phénomènes naturels et surnaturels et pour certaines participent à la gestion de la vie en société (superstitions).
Bouddhisme, confucianisme, shintoïsme sont les principales religions et modes de pensée en Asie, donc les habitants ne sont pas dépaysés par ces histoires évoquant les esprits et l’au-delà. L’aspect paranormal et surnaturel joue un rôle essentiel dans les films d’horreur des pays de cette région. Les réalisateurs ont ainsi à cœur de construire une atmosphère avant de plonger dans le vif du sujet, l’horreur.
Le folklore japonais
Le cinéma d’horreur japonais s’inspire du folklore qui prend ses racines dans le shintoïsme et le bouddhisme. Les protagonistes sont ainsi confrontés à des onis (monstres au physique repoussant et aux dents longues), des yokai (le nom générique donné aux monstres et créatures de la tradition japonaise), des kitsune (esprits renards dont certains peuvent prendre une apparence humaine), des yurei, des tengu et autres créatures. Le yurei est particulièrement utilisé dans le cinéma. Késako ? Lorsqu’une personne décède, son âme, le reikon, trouve le repos. Mais si la mort a été violente ou que les rites funéraires n’ont pas été accomplis correctement, le reikon se transforme en yurei ,dont il existe plusieurs types comme l’ubume (esprit d’une mère morte pendant l’accouchement) ou encore le goryo (dans le Japon médiéval, l’esprit d’une personne de la classe supérieure qui a été victime d’une injustice). L’un des plus connus est l’onryō, un esprit vengeur particulièrement malfaisant qui cherche réparation ou vengeance. Son apparence est caractéristique : teint blafard, vêtements blanc, cheveux noirs désordonnés, flottant au-dessus du sol car il n’a pas de pieds… La description ne vous rappelle personne ?
Le folklore coréen
Shamanisme, bouddhisme, confucianisme et chrétienté servent de base au folklore coréen. Ce dernier explique donc la relation existant entre le monde des humains et le monde spirituel. Les Coréens comptent de nombreuses entités spirituelles. Les dokkaebi ou goblins sont ainsi présents dans de nombreuses légendes. Ces créatures surnaturelles possèdent d’immenses pouvoirs qu’elles utilisent pour taquiner, jouer des tours ou aider les humains. Selon la croyance populaire, les goblins seraient formés à partir d’articles ménagers jetés au rebus ou d’objets tâchés de sang humain. Leur apparence varie mais elle est toujours effrayante, avec des cornes, de longues dents et des yeux globuleux. Ils apparaitraient la nuit ou lors de journée brumeuse et pluvieuse. Les Coréens ont l’habitude de pratiquer des rituels afin de les inciter à leur apporter bonne fortune. Les autres entités sont le gwisin ou fantôme (particulièrement vicieux et violents, ils n’ont pas su ou pu être à la hauteur des attentes de leur famille), le gumiho (un renard ayant vécu un millier d’années qui peut ensuite prendre une apparence humaine, souvent celle d’une femme, et qui se nourrit du cœur ou du foie des hommes) ou encore le JeoSeung Saja aussi appelé grim reaper ou la Faucheuse (d’apparence humaine, portant un hanbock noir, il guide les âmes vers l’au-delà).
Le folklore thaïlandais
Les croyances et superstitions bercent la vie des Thaïlandais. Ils accordent beaucoup d’importance à l’au-delà et respectent un certains nombre de codes et autres règles afin d’apaiser les esprits ou de bénéficier de chance et autres sentiments positifs. Ils prennent ainsi un certain nombre de décisions en fonction des « réponses » qu’ils vont obtenir. Même si plus de 90 % de la population thaï est bouddhiste, le culte animiste est bien présent (la croyance que les divinités animales ou les âmes des défunts peuvent influer sur leur vie de manière bénéfique ou maléfique). Il ne faut ainsi jamais dire d’un nouveau-né qu’il est mignon car un fantôme pourrait l’emporter et ne pas s’attarder dans l’entrée d’une maison sous peine de faire entrer un esprit.
Pillok (fantôme) Les entités thaïlandaises les plus célèbres sont Phi Tai Hong, l’esprit d’une personne décédée de mort violente qui s’attaque aux vivants à la nuit tombée. Le Pii KraSue qui prend la forme d’un tête de femme au-dessous de laquelle flottent ses viscères. Elle dévore les nouveaux-nés. Le seul moyen de l’éliminer consister à tuer l’hôte dont elle a pris possession, car il n’existe pas d’exorcisme pour cet esprit.
La femme, entité maléfique par excellence
Chose curieuse (ou pas), les esprits maléfiques ou vengeurs sont souvent des femmes. Peu importe le pays, les États-Unis, le Japon, la Chine, etc, les entités sont régulièrement représentées sous une forme féminine. Certaines sont des femmes qui ont été abusées, maltraitées, tuées… par des hommes. Et elles reviennent d’entre les morts pour se venger et obtenir réparation pour les souffrances endurées. Elles sont de retour et prennent le contrôle d’une situation qui leur a échappé à leur mort. Ces victimes possèdent un esprit de revanche si puissant qu’il leur permet de rester sur terre. La Corée du Sud compte ainsi de nombreuses histoires de femmes mortes avant d’être mariées ou d’avoir eu des enfants et qui ont été mariées par leurs familles après leur mort pour « soulager leur esprit ». D’autres sont des femmes qui refusent de vieillir ou se nourrissent des vivants. D’autres encore sont des femmes qui ont été tuée pour avoir refusé de suivre les règles de la société (infanticides…) ou plus simplement des hommes.
Leurs apparences sont pour la plupart identiques : longs cheveux humides, teint blafard, longues robes blanches… La raison ? En Asie, on enterre traditionnellement les morts en blanc. Les cheveux longs datent des temps anciens, lorsque les femmes portaient leur chevelure très longue, ne les détachant qu’à certaines occasions. De plus, le Ying correspond au principe masculin que l’on associe à la chaleur, à la lumière, au jour et à la vie alors que le Yang, associé au féminin, est lié au froid, à l’obscurité, à l’hiver, à la nuit et au froid. Ce lien pourrait ainsi expliquer pourquoi les fantômes sont souvent des femmes au teint blafard et aux cheveux mouillé qui apparaissent pendant la nuit…
Films asiatiques inspirés de contes, légendes ou superstitions
Corazon: Ang Unang Aswang – Philippines, 2012 : en pleine occupation japonaise, un couple essaye désespérément d’avoir un bébé, sans succès. Après avoir effectué des rituels et prières, la femme tombe finalement enceinte, mais à quel prix…
The Ghost Story of Yotsuya – Japon, 1959 : considéré comme l’une des histoires de fantôme les plus célèbres du Japon. Ce conte de Tsuruya Namboku IV retrace le récit d’une femme qui a été défigurée et tuée par son mari qui désirait se remarier. Il existe différentes variantes, avec ou sans éléments fantomatiques.
Snow Woman (Yuki-onna) – Japon, 2016 : deux bûcherons passent la nuit dans une hutte abandonnée dans les bois. Lorsque l’un d’eux se réveille, il trouve une femme penchée sur son compagnon, qu’elle tue par un simple soufle au visage. Elle l’épargne à la condition qu’il ne raconte jamais ce qu’il a vu. Quelques années plus tard, il rencontre une femme qui lui ressemble et l’épouse. Les versions varient.
Pagpag – Philippines : selon la croyance populaire, il ne faut jamais rentrer directement chez soi après avoir quitté une veillée funéraire sous peine d’être suivi par des esprits.
Manananggal – Philippines (1927) : le premier film d’horreur du pays. Un manananggal est une créature à l’apparence féminine hideuse, une sorte de vampire qui boit le sang des humains et pratique le cannibalisme. Capable de séparer son torse du reste de son corps et doté d’immenses ailes, elle est attirée par les femmes enceintes dont elle absorbe le sang et suce le cœur du fœtus.
Nang Nak – Thaïlande (1999) : la légende est celle de Nak, une femme éperdument amoureuse de son mari Mak. Alors qu’elle attend leur premier enfant, son mari est appelé par l’armée et envoyé sur le front. Pendant ce temps, l’accouchement de Nak se passe mal et elle meurt avec son enfant. De retour du front, Mak retourne chez lui où il retrouve sa femme et son enfant. Il finit néanmoins par s’apercevoir que ceux-ci sont des fantômes. Il prend la fuite mais elle le poursuit et ivre de vengeance détruit tout. Elle finit par être exorcisée et dispose désormais d’un temple à sa mémoire à Wat Mahabut.
L’horreur à l’état pur
J’adooooooooore les films d’horreur. Qui n’aime pas se faire peur ? Après en avoir regardé un certain nombre (de plusieurs pays, dont la France), j’ai établi mes propres critères sur ce qui fait un bon film d’horreur. Pour moi, un bon film d’horreur ne doit pas seulement faire peur. Il ne doit pas seulement s’appuyer sur des effets sonores ou du sang à gogo, il doit aussi déranger et mettre mal à l’aise. En sortant de la salle de cinéma ou en arrêtant le DVD, je dois me dire « Hum. Garde la lumière allumée un moment. » Un grand nombre de films asiatiques me font cet effet. Mon principal reproche aux films occidentaux (donc américains), c’est la faiblesse du scénario et l’excès d' »effets parasites ». The Human centipède (WTF !!) ou The Ring version 2017 – un remake pour adolescents – étaient vraiment nécessaires ? Attention, tous les films ne se valent pas. J’ai ainsi apprécié l’originalité de Dans le noir (2016), Grave (2017), L’Orphelinat (2018) ou encore Mama (2013). Mais le cinéma occidental tourne principalement autour de deux sous-genres. Tout d’abord les slashers (un tueur violent tue et/ou torture un groupe de personnes – Jason X dans Vendredi 13, Michael Myers dans Halloween, Freddy Krueger dans les films Freddy, Massacre à la tronçonneuse, Norman Bates dans Psychose…). Vient ensuite le torture porn, où sexe et violence sont étroitement entremêlés. Je ne pourrai jamais re-regarder Cannibal Holocaust (1980),The Green Inferno (2014) ou Hostel (2005). Mais d’autres genres commencent à se développer avec une certaine réussite, comme l’horreur sociale (c’est le meilleur terme que j’ai trouvé) avec The Witch, Mister Babadook ou Get out.
Le film d’horreur, une recette à travailler
Un film d’horreur, un vrai, doit pouvoir exister par lui-même. Je veux dire que si l’on coupe le son, il doit toujours nous faire ressentir de la peur ou du malaise. Et à ce jeu-là, le cinéma asiatique possède une longueur d’avance. Il est terrifiant et n’a pas besoin d’en faire des tonnes pour parvenir à ce résultat. Les objets de la vie quotidienne inspirent les réalisateurs pour imaginer des histoires qui nous feront frissonner (une perruque, des escarpins, un chat…). Ils parviennent à susciter la peur avec lenteur en utilisant des éléments très simples, en jouant avec nos peurs et sans en faire des tonnes. Le sentiment d’inconfort est amené petit à petit : les personnages mènent une vie ordinaire jusqu’au moment où ils sont confrontés à l’inconnu et au surnaturel.
Les protagonistes et les créatures jouent aussi un rôle primordial dans la réussite d’un film. Comment oublier la première apparition de Sadako Yamamura dans le film Ring. Son visage caché par ses cheveux, sa robe de nuit blanche contrastant avec sa chevelure noire de jais, son visage pâle comme la mort et surtout sa démarche… Et Pim dans le film Alone, tourmentée par le fantôme de sa sœur siamoise décédée. Maltraités, harcelés, apeurés, confrontés à l’inconnu, les personnages ne savent plus où donner de la tête, ni vers qui se tourner. Lorsqu’ils doivent faire face à une situation irrationnelle, ils ne savent pas comment s’en sortir. C’est à ce moment que le côté spirituel devient important.
Mes chouchous
Le pensionnat – Thaïlande (on n’est jamais mieux que chez soi)
Alone – Thaïlande (you are not alone)
The Eye – Hong Kong (qui a vu verra, vu ?)
Trois…Extrêmes (3 histoires, 3 raisons de frisonner, en particulier avec Nouvelle Cuisine)
Les chaussons rouges – Corée du Sud (une lutte pour des chaussures pire qu’un premier jour de soldes)
The wig – Corée du Sud (parce que je le vaux bien)
Un succès international
Les Américains ne s’y sont pas trompés. Et lorsque les Américains aiment, ils font des remakes, tout simplement. Confrontés à la qualité de ces œuvres, ils se sont lancés depuis quelques années dans le remake de films d’horreur asiatiques, avec plus ou moins de réussite : Dark Water, The Eye, The Grudge, Ring… Un remake du sublime Dernier train pour Busan de Sang-ho Yeon est également en projet, projet totalement inutile à mon avis au vu de la qualité du film original coréen. Le folklore asiatique étant très spécifique, le cinéma occidental adapte les histoires pour les rendre plus « accessibles » au public européen ou américain. Je trouve que cela dénature les histoires et leur fait perdre un de leur principal intérêt. Les films asiatiques ont un côté « mystique », « exotique » qui les rend si appréciables. Les monstres occidentaux sont prévisibles dans le sens où l’on sait comment les combattre : le pieu et l’eau bénite pour les vampires, l’argent pour les loup-garous… Ces faiblesses sont connues de tous.
Préserver la culture asiatique
Les choses sont différentes en Asie. Il existe un nombre infini d’esprits et chaque entité doit être détruite de manière spécifique. Pour se débarrasser d’un yurei, il faut ainsi accomplir un rite funéraire, lui offrir une sépulture ou lui rendre justice afin de lui donner le repos qui permettra à son âme de monter aux cieux. Les entités spirituelles maléfiques ne songent qu’à la destruction, alors que les bénéfiques apportent leur aide aux humains.
Les autels sont donc très importants car ils permettent d’honorer les esprits avec tout le respect qui leur est dû. Et prévenir l’arrivée des mauvais. Avez-vous déjà remarqué les petits autels dans les restaurants asiatiques ? Jetez un coup d’œil et vous apercevrez des offrandes et sentirez parfois de l’encens. Il en va de même pour les funérailles qui constituent un moment essentiel du rituel de la mort. Même installée en Europe, la population reste attachée à ses traditions et croyances. Dès leur enfance, on apprend aux jeunes Japonais, Malaisiens, Sud-Coréens etc, à craindre ces esprits. Il faut être une bonne personne, respecter les anciens et suivre les règles pour ne pas être embêté. Une fois en Occident, la crainte n’est pas la même, pas aussi forte, mais le poids et respect des traditions reste ancré pour les plus anciens. Pour d’autres, notamment les plus jeunes, c’est un peu comme si les fantômes ne pouvaient pas les suivre dans leur nouveau pays.
Adapter le cinéma asiatique pour séduire le public occidental
Les remakes américains ont supprimé cette notion spirituelle pour ne conserver que l’aspect horrifique. Le public occidental n’étant pas familier de ce folklore et l’histoire se déroulant aux États-Unis ou en Europe, il ne devient plus nécessaire de parler d’histoires ou de contes asiatiques. La population asiatique est habituée au monde spirituelle, contrairement à nous. Dans les films asiatiques, il n’y a pas besoin d’expliquer ce qu’est le fantôme. Il n’est pas non plus question de remettre en question son existence. Il est là, il faut s’y faire et simplement chercher à l’apaiser. Dans les films occidentaux, les personnages cherchent à comprendre le pourquoi du comment, car c’est quelque-chose avec lequel ils ne sont pas familiers. La façon d’entamer le film est donc totalement différente.
En France, un nombre croissant de films asiatiques est désormais accessible dans les salles de cinéma, sur Netflix, en DVD, en e-cinéma ou VOD. Certains ont gagné une certaine notoriété dans les festivals internationaux et bénéficient ensuite d’une aura importante. Sorti en 1964, Kwaidan, est un film japonais de Masaki Kobayashi constitué de quatre histoires inspirés de contes folkloriques japonais. Le public international a reconnu l’excellence du film. Résultat, une nomination pour l’Oscar du Meilleur film étranger et un Prix Spécial du Jury à Cannes en 1966. Le film Ring, sorti en 1997, a connu un succès sans précédent dans le monde entier qui a permis au cinéma asiatique de s’exporter en Europe et dans le reste du monde. Son scénariste s’est ensuite attelé à l’écriture de Ju-On – The Grudge. Bedevilled, film coréen, a pour sa part été sélectionné lors de la Semaine de la Critique du Festival de Cannes en 2010. L’un des évènements à ne pas manquer pour les amateurs de films de genre est le Festival Fantasia organisé chaque année à Montréal au Canada. J’ai eu la chance d’y assister et de voir l’un des films les plus bizarres que j’ai jamais vu, Love Exposure de Sion Sono. Je serais bien incapable d’en faire un résumé tellement il se passe de choses en près de 4h de film. Mais pour tous les amateurs du genre, le Festival Fantasia est un must à faire au moins une fois dans sa vie.
De l’horreur en tout genre
Le cinéma horrifique asiatique compte de nombreux sous-genres : action, thriller, gore, comédie, drame, fantastique… Qui s’attend à frissonner de rire devant Dead Sushi (Japon, 2013 – pas de sortie française). Ce type de films gagne à être connu à mon avis car ce n’est pas en France ou en Europe que nous verrions ça. Le film qui s’en rapproche le plus serait la saga des Sharknados, qui a connu un succès surprise aux États-Unis. Suite à une catastrophe naturelle, des requins sont emportés par des tornades et pleuvent sur les États-Unis. WFT ? Mais c’est ce qui est drôle. Le fait que l’on ne se prenne pas au sérieux pour ce genre de films. En Asie, et notamment au Japon, il est fréquent de voir des films d’horreur associer plusieurs genres sans que cela pèse sur la qualité du film. Enfin, pas toujours. Utilisés à bon escient, ce cumul des genres permet de nourrir le scénario et d’ajouter des éléments que l’on ne trouverait pas dans un simple film d’horreur. Qu’il s’agisse d’une critique de la société, d’une histoire de vengeance ou de la résolution d’un crime, ces ajouts font partie intégrante du film. Certain de mes préférés sont les films japonais qui mêlent horreur et kitsch. Ils sont drôles d’une manière involontaire car ils ne sont pas forcément destinés à faire rire.
Des longs-métrages à regarder sans attendre
J’ai rencontré le diable – Corée du Sud (thriller) 2011
Bedevilled – Corée du Sud (drame) 2010
Dream Home – Hong Kong (gore) 2010
Vampire Girl vs Frankenstein Girl – Japon (gore) 2009 (pas de sortie française)
Ichi the Killer – Japon (action) 2001
Il y a des spectateurs qui préfèrent savoir à quoi s’attendre, alors que d’autres (comme moi), préfèrent sentir l’angoisse monter. Chacun ses envies !
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