Sean et Ben se rendent à Moscou pour affaires. Sur place, ils sont confrontés à la corruption ambiante et se font arnaquer par Skyler, un homme d’affaires suédois. Ils font également connaissance avec deux jeunes femmes, Natalie et Anne, en escale d’un vol pour le Népal. Mais un jour, leur vie bascule lorsqu’une attaque extraterrestre détruit la ville et les laisse au dépourvu.

The darkest hour

Oh la la. Quelle horreur. Une bouillie insipide bourrée de clichés tous plus affreux les uns que les autres. The Darkest Hour ? La plus longue de toute ma vie.

Des Américains en vacances

The Darkest Hour commence véritablement lorsque l’attaque extraterrestre intervient. Ces jeunes gens qui vivaient de fêtes et d’insouciance se retrouvent brutalement confrontés à une menace qui ne leur veut pas du bien. Et c’est là que tout se délite. Quand ils découvrent que tout le monde est mort, que la ville est détruite et qu’une menace rôde, leur première pensée est de se rendre à l’Ambassade des Etats-Unis pour être rapatrié. Mokay. Mais si toute la ville est en pièces, pourquoi l’Ambassade américaine serait-elle encore debout ? L’Amérique est forte mais pas à ce point !

Le petit groupe, constitué de Sean, Ben, Natalie et Anne, se rend donc à l’Ambassade où ils apprennent qu’il pourrait y avoir d’autres survivants dans le monde. C’est à cette occasion qu’ils rencontrent d’autres survivants, notamment un Russe qui a construit une arme capable de tuer les monstres. Coup de chance !

The darkest hour
© Twentieth Century Fox France

Un film qui multiplie les clichés

Une autre scène qui m’a énervé se déroule à la fin. Le petit groupe a trouvé un moyen de quitter Moscou en retrouvant d’autres survivants qui disposent d’un sous-marin. Alors qu’ils s’apprêtent à embarquer, une attaque survient et le bateau sur lequel ils se trouvent se retourne. Ils tombent tous à l’eau mais réussissent à atteindre le sous-marin. Sean remarque alors la disparition de Natalie. Il veut partir à sa recherche mais le commandant du vaisseau refuse. C’est trop risqué. Mais Sean insiste et obtient finalement gain de cause. Sérieux ? Il est prêt à sacrifier des centaines de personnes pour en sauver une seule dont ils ne savent même pas si elle est en vie ?! C’est un pavillon russe, commandé par un officier russe, et pourtant, c’est un civil américain qui donne des ordres. Et qui est suivi. Une aberration.

Pourquoi ? Pourquoi a-t-on toujours besoin des Américains pour survivre ? Pourquoi sont-ils toujours ceux que l’on doit écouter ? Pourquoi savent-ils tout mieux que nous ? Qu’ont-ils de plus que nous autres, pauvres Européens/Asiatiques etc n’avons pas ?

The darkest hour
© Twentieth Century Fox France

Les Américains à l’honneur en Russie

Comme dans presque tous (allez je chipote tous), le héros est un civil qui sait tout mieux que les autorités/militaires/scientifiques. Là, nous avons Sean aka Emile Hirsh (que diable fait-il dans ce film catastrophe(phique) d’ailleurs), qui sauve tout le monde. Il est celui qui trouve les meilleurs plans, qui sauve ses amis, qui déniche les faiblesses des extraterrestres, qui conseille les mercenaires russes. Ah les mercenaires russes, ces soldats patriotiques (doublage dégueulasse soit-dit en passant) prêts à mourir pour leur patrie. Ces hommes, dotés d’un armement sophistiqué qui savent comment se battre et disposent d’un armement élaboré, suivent pourtant sans rechigner les commandes d’un jeune Américain sans aucune expérience militaire. Normal.

Les extraterrestres en eux-mêmes sont… intéressants. Ce sont des entités qui se nourrissent d’électricité. La manière dont ils « détruisent » les humains rappelle ce qui se déroule dans Avengers Infinity War. Les personnes qui s’évaporent en poussière. Mais la mise en scène est affreuse, les acteurs transparents et prévisibles, le scénario simpliste. The Darkest Hour n’apporte rien de nouveau comparé à d’autres films du même genre. Aucune originalité. Enfin si. Je suis de mauvaise foi. L’action se déroule à Moscou et pas aux Etats-Unis.

The darkest hour
© Twentieth Century Fox France

The Darkest Hour ou un cas d’école de budget gâché.

The darkest hour

Bande-annonce

Vous aimez les films catastrophes à l’image de The Darkest hour ? Vous vous plairez peut-être davantage à regarder Guardians, Cowboys et envahisseurs et Independance Day.

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