En 2026, des scientifiques découvrent un portail qui mène sur Mars. Ils y établissent la base d’Olduvai. Mais un jour, en 2046, la base martienne est attaquée. Une équipe d’élite est envoyée sur place pour les secourir et comprendre ce qui se passe.
J’avais vu ce film il y a longtemps, et quand j’ai vu qu’il était sur Netflix, j’ai voulu le revoir. Je dois dire qu’il est moins pire que dans mon souvenir. Il n’est pas génial non plus, mais il y a quelques moments intéressants qui le sauvent, du moins pour moi, du titre de film de série Z.
Tout commence avec un résumé qui nous explique que des scientifiques ont fait une découverte extraordinaire : un portail qui transport directement sur Mars. Dès lors, comme tout humain qui se respecte, les hommes y ont établi une base, Olduvai. Ou plutôt un grand groupe obscur y a obtenu le droit de faire ce qu’il veut. Après tout nous sommes dans un film américain. Tout se passait à merveille jusqu’au moment où les scientifiques sont attaqués. Par quelque-chose de monstrueux. L’un d’eux à tout juste le temps de lancer un appel au secours à la Terre avant d’être attaqué à son tour.
Son message est transmis au groupe des Marines dirigé par Asher « Sarge » Mahonin alias Dwayne Johnson. Alors que les hommes s’apprêtaient à prendre des congés bien mérités, ils sont envoyés en mission de sauvetage sur Mars. Sur place, ils comprennent rapidement que la situation est bien pire qu’ils ne l’imaginaient et il se retrouvent confrontés à des créatures monstrueuses qui cherchent à les tuer. Mais leur objectif est très clair : ils doivent secourir les scientifiques, évaluer la menace et sécuriser les installations et récupérer les données. Cette tâche est allouée au docteur Samantha « Sam » Grimm, jumelle du John « Reaper » Grimm. Plus ils avancent sur la base, plus le danger se précise et plus ils sont en danger. Lorsqu’ils découvrent la vérité sur ce qui se trame réellement sur Mars, ils vont devoir prendre une décision des plus difficiles.
Un film des plus clichés
Cliché. Cliché. Cliché. Voilà, c’est dit. On ne peut pas y échapper ! Des comportements des soldats à leurs noms, en passant par les motivations des scientifiques, tout a déjà été fait sur le sujet. Dwayne Johnson était alors tout mince. C’est drôle de le voir tout chétif (c’est relatif mais je compare par rapport à aujourd’hui) et avec des cheveux. Pour une fois, il interprète un rôle sombre, loin des rôles qu’il se réserve aujourd’hui. Joue-t-il bien ? Non. Cela a-t-il de l’importance ? Absolument pas. Je veux dire, c’est Dwayne Johnson !! On lui passe tout. Du moins je lui passe tout. Les autres acteurs font également de leur mieux avec un scénario des plus simplistes. Nous avons le soldat torturé John « Reaper » Grimm interprété par Karl Urban, plus connu sous le nom de Billy Butcher dans The Boys. Il est resté traumatisé par la mort de ses parents, des scientifiques, sur la base martienne. Puis viennent « Duke », « Goat », « Destroyer », Portman, « Mac » et « Kid », tous plus insupportables les uns que les autres. Nous avons un fanatique religieux, un soldat taciturne d’origine japonaise, un fourbe, un novice, un soldat noir à qui on ne la fait pas et un autre soldat noir taciturne mais courageux. Je crois que j’ai coché toutes les cases des clichés des clichés d’un film d’action.
Une adaptation moyennement réussie
Le film en lui-même n’est pas mauvais, il est inintéressant. Doom est l’adaptation du jeu vidéo du même nom. C’est un jeu de tir à la première personne, dans lequel on interprète un personnage et l’on adopte son point de vue. On avance donc arme au point. Pour moi, ce qui m’empêche de mettre un zéro total à ce film sont les 15 dernières minutes. D’un seul coup, le réalisateur nous montre une vue à la première personne, du point de vue du « Reaper ». Nous voyons donc ce qu’il voit et pouvons presque « ressentir » ses émotions. D’un seul coup, Doom devient un film visuel. Sinon tout le reste, gros bof.
Que peut-on sauver dans le film Doom ?
En ce qui concerne le reste de la mise en scène, tout est très basique. A partir du moment où ils franchissent le portail, la partie commence. L’action se déroule dans le noir, dans des couloirs étroits. Ils se promènent en binôme et chacun doit faire face aux monstres qui se tapissent dans l’ombre. Comme dans tout bon film qui se respecte, ils vont être traqués un par un. Pour se défendre, ils vont recourir à des armes différentes. Tronçonneuse (le pourquoi de sa présence est un mystère), arme futuriste (développée sur place par les scientifiques), couteau…tout est bon pour attaquer, se défendre et survivre.
Passons aux monstres. Les créatures sont humanoïdes et rappellent vaguement celles d’Alien car elles injectent quelque-chose dans les personnes qu’elles attaquent. D’où elles viennent et ce qu’elles veulent, tel est l’objectif de la mission du groupe d’élite. Mais elles sont quelconques. On a l’impression qu’elles sont là pour être là. Je trouve qu’elles n’ont pas de réel intérêt en tant que tel. Dommage.
Pour résumé, est-ce que je conseille de regarder Doom ? Oui si vous avez envie d’un fond sonore en travaillant ou en effectuant une autre tâche.
Bande-annonce
Si vous avez regardé Doom (ou pas), voici d’autres films dans la même veine : la saga des Resident Evil de Paul W. S. Anderson et la saga Riddick.
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