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2057. La Terre se meurt. Surpopulation et pollution ont détruit la planète bleue. La NASA envisage alors une alternative : Mars. Ils décident d’y envoyer une expédition, Mars One. Mais tout ne se passe pas comme prévu.

La planète rouge est un film des plus sympathiques à défaut d’être bien. Un scénario déjà vu, des acteurs que l’on connait tous aujourd’hui, une mise en scène banale. Et pourtant, j’ai regardé ce film avec un certain plaisir. Pourquoi ? Tentative d’explications.

Un voyage vers Mars

Après 180 jours de voyage sans le moindre incident, l’équipage de Mars One parvient finalement à destination, Mars. Durant le (très long) voyage, ils ont pris le temps de faire connaissance et d’expliquer les raisons de leur participation. En effet, la Terre est en train d’être détruite, après des années à être maltraitée par les hommes. La pollution a détruit la nature et les ressources et la surpopulation a entraîné un manque d’espace. Pour faire simple, il s’agit du scénario de la plupart des films de science-fiction qui se déroulent dans l’espace ou sur une autre planète.

Les Américains, aussi connus sous le nom de « Sauveurs du monde », décident de monter une équipe qu’ils enverront sur la planète rouge, avec pour objectif de rendre l’atmosphère vivable. Une sonde, précédemment envoyée avec divers éléments, les y attend, afin qu’ils puissent travailler à la possibilité d’accueillir à termes le reste de la population mondiale.

Mais rien ne se passe comme prévu. Sinon il ne s’agirait pas d’un film catastrophe ! A peine parviennent-ils à proximité de Mars qu’ils doivent précipitamment quitter le vaisseau à bord d’une navette, laissant le Commandant Kate Bowman tenter de sauver ce qui peut l’être. Leur amerrissage se passe mal et toute communication est coupée avec le vaisseau. Ils ne savent pas si leur commandant a survécu et de son côté, elle ne sait pas s’ils sont toujours en vie. Chacune des deux parties tente alors de survivre. Le commandant en orbite, à bord du vaisseau qu’elle doit réparer et l’équipage sur Mars, sur un territoire entièrement hostile et inconnu. Parce que dans l’espace, les territoires sont toujours hostiles et inconnus.

Un film sympathique à défaut d’être bien

La planète rouge n’est absolument pas le meilleur film de science-fiction. Il n’est pas le mieux joué ou doté du meilleur scénario. Il est même très générique et n’apporte aucun élément original ou nouveau. Mais les relations entre les personnages fonctionnent pour moi. Val Kilmer (Heat), Carrie-Anne Moss (Matrix), Benjamin Bratt (New York, police judiciaire), Simon Baker (The mentalist), Terence Stamp (Priscilla, folle du désert), toutes ces stars des années 1990-2000 sont assemblées dans un film sur la vie sur Mars. De quoi se prendre un coup de vieux en pleine face.

Dans la première partie du film, l’équipage cherche à survivre et à communiquer avec leur commandant, installée au chaud sur Mars One. Et c’est là que les compétences de chacun se révèlent utiles. Nous sommes exactement dans la même logique que Mark Watney dans Seul sur Mars, qui a recours à tout son savoir et ses connaissances pour survivre le temps qu’on trouve un moyen de le sauver. Ils tombent sur les vestiges des anciennes sondes et cherchent à les utiliser pour communiquer avec l’extérieur. Dans la deuxième partie du film, la communication a été rétablie, et ils doivent désormais tout faire pour remonter à bord du vaisseau. Il y a définitivement plus d’action. Et comme dans tout bon film de science-fiction qui se respecte (et se déroule dans l’espace), les membres de l’équipage se font décimer un par un. Je ne vous spoile rien, c’est le b.a-ba du film de science-fiction.

La planète rouge est une sorte de pamphlet contre les méfaits de l’homme sur son environnement. Après avoir détruit la Terre, sa première idée lorsqu’il se rend compte de ce qu’il a fait consiste à aller coloniser une autre planète. C’est un comportement très humain. Ou très américain. Et tant pis si la planète n’est pas habitable. Il va la modifier en profondeur afin de la rendre capable de les accueillir. Donc en fait, non content d’avoir polluer sa propre planète, il va en polluer une autre où il se produira très certainement la même chose des années plus tard. C’est inéluctable.

La planète rouge est le genre de film qui se laisse regarder en toile de fond. Pas suffisant pour retenir l’intérêt, mais assez pour passer le temps. C’est déjà ça.

Bande-annonce

Après La planète rouge, vous pourrez regarder Seul sur Mars, Life : Origine Inconnue ou Titan.

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